Nicolas Fournier

Les images photo et cinéma l’habitent depuis toujours.
Il les a étudiées, captées et transformées de Montréal à Hambourg à l’Amérique du Sud pour revenir à Montréal où il dirige le nouveau studio d’imagerie virtuelle MELS.
« Depuis 2020, on fait de la recherche, on développe, on documente, on teste et on améliore ce nouvel outil qui intéresse déjà nos clients américains et que nous voulons rendre accessible à notre propre industrie ».
Et comme toute nouvelle technologie, l’imagerie virtuelle, ça s’apprivoise, ça s’apprend. Puisque Nicolas Fournier est à la fois pédagogue et expert en résolution de problèmes, il a convié des directeurs photo, des réalisateurs et des producteurs à des ateliers de formation en imagerie virtuelle. Mais pour que ça marche, il fallait que tout le monde parle la même langue et que les artisans des plateaux traditionnels y retrouvent leurs marques.
« L’équipe a réussi à développer une langue commune aux artisans du virtuel et à ceux des plateaux traditionnels qui ont découvert la technologie, ses bénéfices créatifs, logistiques et budgétaires. »
MELS, déjà la référence en imagerie virtuelle?
« Oui », répond Nicolas Fournier, qui enseigne à Paris, New York et Los Angeles, « nous sommes, à plusieurs égards, déjà une référence. »